Gallimard, collection “Série Noire” - à paraître le 13 février 2025
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Gallimard, collection “Série Noire” - à paraître le 13 février 2025
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Gallimard, collection Série Noire, 30 mars 2023
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Sélection Grand Prix de Littérature Policière 2023
Sélection Grand Prix Sang d’Encre 2023
Sélection Prix des lycéens de la ville de Vienne 2023
Sélection Prix du Polar de Villeneuve-lez-Avignon 2023
Sélection Prix Libr’à nous Polar 2024
Prix Livradois Noir 2024
Prix des lecteurs - Quais du Polar / Le Figaro Derrière les murs 2024
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Bouleversée par le témoignage d’une prostituée nigériane, la journaliste Serena Monnier se rend à Lagos pour enquêter. Guidée par les militantes de Free Queens, une ONG qui lutte pour le droits des femmes, Serena prend vite la mesure effarante des réseaux criminels qui prospèrent grâce à la prostitution. Pire, des multinationales en font, au vu et au su de tous, une arme commerciale particulièrement efficace.
Leur âme au diable dénonçait les pratiques amorales des fabricants de tabac. Free Queens poursuit dans la même veine en s’intéressant à un industriel de la bière qui vend le corps des femmes pour mieux écouler ses produits. Mais cette fois, au cynisme capitaliste et à la corruption politique, Marin Ledun oppose l’incroyable courage de femmes unies pour défendre leurs droits et prêtes à tout pour se faire respecter.
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Prix Polar en Séries / Quais du Polar 2021
Prix Roman ACT - Maurice Tubiana 2021
Sélection 2021 Prix Marianne / Un aller retour dans le Noir
Sélection 2021 Grand Prix de Littérature Policière
Sélection 2021 Prix du Polar de Villeneuve-lez-Avignon
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En trente ans, l’industrie et la marque ont proliféré partout, à une vitesse chaque jour plus folle, colonisant la moindre parcelle de terre, d’eau, d’air et d’humanité. Il y aurait tellement à dire sur ce processus que mille récits ne suffiraient pas à en évoquer toutes les facettes. Voici donc une fiction sur la guerre que mènent depuis des décennies les lobbies du tabac pour étendre leur empire et leurs modes de pensée, effleurant ou percutant de plein fouet des dizaines de millions de vies dans le monde. Ne pouvant les raconter toutes, j’en ai saisies neuf pour leur donner chair et raconter notre époque à travers elles. Quant au style, il est à hauteur d’hommes : violent comme leurs actes, criminel comme leurs méthodes, amer comme l’ivresse de leur pouvoir…
L’histoire commence le 28 juillet 1986 par le braquage, au Havre, de deux camions-citernes remplis d’ammoniac liquide destiné à une usine de cigarettes. 24 000 litres envolés, sept cadavres, une jeune femme disparue.
Les OPJ Nora et Brun enquêtent. Vingt ans durant, des usines serbes aux travées de l’Assemblée nationale, des circuits mafieux italiens aux cabinets de consulting parisiens, ils vont traquer ceux dont le métier est de corrompre, manipuler, contourner les obstacles au fonctionnement de la machine à cash des cigarettiers. David Bartels, lobbyiste mégalomane qui intrigue pour amener politiques et hauts-fonctionnaires à servir les intérêts de European G. Tobacco. Anton Muller, son homme de main, exécuteur des basses œuvres. Sophie Calder, proxénète à la tête d’une société d’évènementiel sportif.
Ambition, corruption, violence. Sur la route de la nicotine, la guerre sera totale.
Gallimard, coll. Série Noire, mai 2019
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Ses parents partis parcourir la Polynésie, Rose – qui s’est installée avec le lieutenant Personne – se retrouve seule pour s’occuper de ses frères et sœurs. Coup sur coup, elle est confrontée au cambriolage de Popul’Hair, le salon de coiffure où elle fait la lecture, à la découverte inopinée de sa grossesse et au meurtre de l’ex petit ami de sa sœur. Bientôt, c’est le meilleur ami de Camille que Rose découvre poignardé. Entre deux nausées, deux crises existentielles et en marge de l’enquête parallèle qu’elle mène, Rose doit encore s’occuper du suivi scolaire de sa sœur, des peines de cœur de son frère aîné, des plaintes du directeur de l’hôpital où travaille Pacôme qui organise des strip-pokers au service gériatrie, de lire Sacher-Masoch aux clientes de Vanessa la coiffeuse. Pendant ce temps, l’assassin continue de s’en prendre aux jeunes gens du lycée où Camille est scolarisée. Un matin, alors qu’elle est censée passer chercher une amie pour préparer une marche de soutien à la dernière victime, Camille disparaît.
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Vera, coureuse de 24 heures non-stop, se souvient de sa dernière compétition, de sa rhinopharyngite et du médoc qu’elle avait pris, et qui contenait de l’éphédrine.
Condamnée pour dopage, elle a dû ronger son frein hors du circuit pendant huit ans. Aujourd’hui, elle revient et sa rivale est toujours l’Espagnole Michèle Colnago. Mais cette année, Michèle a décidé de profiter de l’épreuve pour se débarrasser de la pression masculine. Une course à bout de souffle, oppressante, dont l’issue ne se joue pas forcément entre les athlètes.
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Editions In8, collection “Polaroïd” - 28 février 2019
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« Un père, une mère et leurs six enfants. Deux filles, quatre garçons. Une équipe mixte de volley-ball et deux remplaçants, ma famille au grand complet. Neuf en comptant le chien. Onze si l’on ajoute les deux chats. »
La grouillante et fantasque tribu Mabille-Pons : Charles clerc de notaire pacifiste, Adélaïde infirmière anarchiste et excentrique. Les enfants libres et grands, trois adoptés. Le quotidien comme la bourrasque d’une fantaisie bien peu militaire.
Jusqu’à ce 20 mars 2017, premier jour du printemps, où le petit dernier manque à l’appel. Gus, l’incurable gentil, le bouc émissaire professionnel a disparu et se retrouve accusé du braquage d’un bureau de tabac, mettant Tournon en émoi.
Branle-bas de combat de la smala ! Il faut faire grappe, retrouver Gus, fourbir les armes des faibles, défaire le racisme ordinaire de la petite ville bien mal pensante, lutter pour le droit au désordre, mobiliser pour l’innocenter, lui ô notre frère.
L’adaptation des Visages écrasés (Trophée 813 du Meilleur roman francophone 2011, Grand Prix du Roman Noir 2012 du Festival international du film policier de Beaune, Grand Prix du Festival du Polar 2012 des lecteurs de Villeneuve lès Avignon), par le réalisateur Louis-Julien Petit, à qui l’on doit le fantastique Discount, sera diffusée le vendredi 18 novembre à 20h30 sur Arte, puis sortira en salle le mercredi 7 décembre, avec Isabelle Adjani dans le rôle de Carole Matthieu, Corinne Masiero, Lyes Salem, Ola Rapace, Sarah Suco, Pablo Pauly, Arnaud Viard, Marie-Christine Orry, Sébastien Chassagne, Patricia Pekmezian - la fiche complète du film ici et les coordonnées du distributeur, Paradis Films, là.
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Prix Transfuge du Meilleur Polar 2016
Prix Mezeray 2016
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« Sud de la France. Un homme est enfermé dans un hangar isolé. Après l’avoir séduit, sa geôlière, Émilie, lui a tiré une balle à bout portant. Il peut hurler, frapper, elle vit seule dans son chenil, au milieu de nulle part. Elle lui apprend que, cinq ans plus tôt, alors jeune infirmière, elle a été victime d’un chauffard. L’accident lui a coûté une jambe. Le destin s’acharne. La colère d’Émile devient aussi puissante que sa soif de vengeance.
En douce est un roman sombre, dévastateur, où l’injustice se heurte à la force de vie d’une héroïne lumineuse. »
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« Un des meilleurs représentants de ces quadragénaires qui revitalisent le polar en lui donnant un caractère social » (Yann Plougastel, Le Monde)
« Marin Ledun, porte-voix hypersensible des laissés-pour-compte, grand écrivain des femmes et de leurs blessures, est à son apogée. » (Elise Lépine, Transfuge).
« En douce représente ainsi une fort belle alliance entre thriller tendu et roman noir social. C’est une incontestable réussite. » (Yan Lespoux, Encore du Noir)
« Comme dans le Misery de Stephen King, Marin Ledun parvient à tenir le lecteur en haleine avec une écriture beaucoup plus ample et maîtrisée que lors de ses précédents romans. Comme l’auteur de Shining, le Français parvient à créer de la tension avec pas grand-chose. C’est l’un des tours de force stylistiquement parlant de cet étouffant En douce. » (Philippe Manche, Le Soir)
« Un roman noir au style sans fioriture, une histoire simple portée par des sentiments complexes, une réussite dans le genre. » (François Estrada, L’Echo)
« En Douce est un rituel de passage, un passage en douce dans une explosion de fureur. » (Frédéric Fontès, 4 De Couv)
« On pourrait penser a? Misery de Stephen King. A? l’e?gal du mai?tre ame?ricain, Marin Ledun manie avec talent le suspense et une fin apocalyptique et insoupc?onne?e. En y ajoutant une conscience sociale qui ajoute de l’e?paisseur a? son texte. Quand la vengeance devient une revanche sur la vie… » (Jacques Lindecker, L’Alsace)
« Une plume excellente au service d’une histoire de vengeance. Excessivement bien construit. » (Sylvie Brachet, Le Populaire du Centre)
« En douce est un roman sombre, humain, fou. » (Cali Rise, Impudique Magazine)
« Un portrait terriblement humain » (Claude Le Nocher, Action Suspense)
« Marin Ledun continue d’analyser avec précision les dérives de notre société qui laissent au bord du chemin des humains, vous, moi, nos frères, les vrais assassins ne sont pas à la une des faits divers ! » (librairie Vaux Livres)
« Un émouvant roman noir. » (Philippe Blanchet, Rolling Stones)
« Marin Ledun nous livre un roman noir à caractère social, une petite pépite ! » (Pierre-Marc Panigoni, Zone Livre)
A paraître chez J’ai Lu, le 24 août 2016.
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Premier dimanche des vacances d’été. Luz claque la porte de chez elle, furieuse après ces adultes qui restent à table jusqu’au milieu de l’après-midi, qui rient et qui boivent trop. Légèrement grisée par le soleil brûlant, l’adolescente gagne les rives de la Volte où se prélassent des groupes de baigneurs. Elle rencontre bientôt Thomas, un élève de troisième qu’elle connaît peu mais qui lui plaît, accompagné d’une amie. Tous trois décident de se rendre jusqu’à un point d’eau difficile d’accès, mais beaucoup moins fréquenté…
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« Le roman est entre chien et loup, lumineux et inquiétant. Le décor est somptueux — on pense à l’Ardèche, le soleil éblouissant. Un peu trop peut-être. Assommée par la chaleur, la chair trop grasse et l’abus d’alcool, la famille se vautre dans l’après-midi qui n’en finit plus. Luz, 14 ans, échappe aux mains baladeuses d’un ami de son père, s’enfuit vers la rivière. Et s’aventure avec un couple de copains loin dans les gorges, dans une zone tranquille, difficile d’accès. La lumière se fait tranchante, l’ambiance moite, la nature dangereuse. Et la situation de plus en plus confuse quand ils rencontrent un groupe de jeunes de leur âge. La phrase, par contraste, est claire, précise, attentive aux détails. Elle distille peu à peu une angoisse palpable. Luz n’est plus une enfant, pas encore une femme. Ses émotions l’enivrent et la déconcertent ; le regard des autres, la brutalité du désir des garçons la piquent et l’embarrassent. Et le roman dit, avec une belle justesse, l’ambiguïté de l’interdit, la nécessité aussi, pour se construire, de tester les limites. » (Télérama, 17 avril 2012, par Michel Abescat)
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